Il s’agit d’une expression de Philippe Le Bas (1794-1860), le fils du Conventionnel, employée dans une lettre adressée à son Ministre de tutelle le 6 février 1849, en voici le contexte, puis l’intégralité de cette lettre.
..Je suis républicain, Monsieur le Ministre, républicain de naissance, je n’ai jamais cessé de l’être pas même alors que j’étais gouverneur de Charles Louis Napoléon Bonaparte.
Jamais non plus je n’ai cessé de chercher à mériter ce nom par la loyauté de ma conduite et par l’observation rigoureuse de ce que prescrit le devoir. C’est assez vous dire que quand j’attaque ce n’est pas dans l’ombre mais au grand jour, ce n’est pas sous un masque mais à visage découvert..
Table des matière
Contexte
Concernant le Ministre, il s’agit d’Alfred de Falloux Ministre de l’instruction publique, du premier gouvernement d’Odilon Barrot, nommé par le Président Louis Napoléon Bonaparte en décembre 1848, juste après son élection. Alfred de Falloux et Odilon Barrot avaient été des soutiens actifs du candidat Louis Napoléon Bonaparte à l’élection présidentielle. Ce jour du 6 février, Philippe Le Bas, découvre dans le National un article, répondant à autre article émmanant du Ministre de l’instruction publique, publlé dans le Moniteur, réagissant lui même à un article précédent du Moniteur.
La lettre complète de Philippe le Bas au Ministre de l’Instruction publique.
Article du National du 6 février 1849 concernant la la bibliothèque de la Sorbonne.
C’est l’article sur lequel réagit Philippe Le Bas, l’amenant à écrire à son Ministre de tutelle, Alfred de Falloux. Philippe Le Bas semble être visé, par le Ministre, et craint que ce dernier le considère comme étant à l’origine du premier article publié dans le National.
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Philippe le Bas (1794-1860) Un Républicain de naissance